Marcher dans cette obscurité revient à se mettre en danger, entendre les nocturnes pousser leur longue note acérée ou funèbre ; ce cri lourd de tant de douleur que la peur d’eux les a vus, en une époque supposée plus barbare que la nôtre, crucifiés aux portes des églises. Comme si tuer un seul d’entre eux revenait à effacer tous les cris de ce monde et les peurs qu’ils réveillent. Mais peut-être ignorait-on alors que la peur se réveille toujours ?