Draps froissés sur une absence si sensible.
Sans la soie de son souffle, sans la si douce sensation de sa salive sous la mienne, salée salie, sans celle de sa voix suave susurrant cent murmures, que faire de cette vie sans son, de ce silence et de ses morsures ?
Que devient mon soi sans toi ?
Souci que cette césure, démesurée solitude, sourire pourtant, c'est toi que j'attends, Satan bleu satin, sel de ma terre et de mon jardin.