Mon chat est vaguement néo-fasciste, pourtant, il s'appelle Baudelaire. Là, tout n'est qu'ordre et botté.
Quand les nuits se font versaillaises. La galerie me glace, je parle des souvenirs noirs. Dans l'attente du Roi-Sommeil.
Me rouler, m'enrouler, ne plus jamais sortir. Rester dans ce rien de plume, l'aimable néant duveteux d'où rien n'émerge, surtout pas moi.
Rester, et me tenir couette.
Demain est de loin le jour que je préfère. Vivement ce qui n'est pas, et les possibles qui vont avec.
L'avenir qui dit "pour toujours", c'est le refuge des forts rêveurs.
Pour toi, je serai là, sans frémir sous la trop forte brise, celle qui voudrait que mes mains te lâchent, sans m'enfoncer dans cette boue qui aspire, celle qui voudrait que l'on s'oublie.
Contre vents et marais.
Mon jardin serait différent sans toi. Il y manquerait un souffle, un léger rire, le jaune et le bleu des mésanges. Le printemps n'aurait pas ce nom.
Est-ce que les mésanges ont des angines ? Si oui, les rouges-gorges doivent s'emplumer de rire. Le verbe "se poiler", ici, n'est pas d'usage.
Angine ou pas, qu'elles fassent gaffe à Baudelaire.