À te lire me reviennent en mémoire quelques vers de la charogne de Baudelaire:<br />
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"Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,<br />
A cette horrible infection,<br />
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,<br />
Vous, mon ange et ma passion !<br />
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Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,<br />
Après les derniers sacrements,<br />
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,<br />
Moisir parmi les ossements.<br />
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Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine<br />
Qui vous mangera de baisers,<br />
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine<br />
De mes amours décomposés !"