Des drames infimes, intimes ont pris le vaste d'un jardin. Vertiges... L'infini est dans l'infime. C'est touchant parce que l'enfant qu'on est toujours s'y retrouve.
Je regarde les photos ; je regarde le flou des jacinthes sauvages emprisonnées de belles arabesques ferreuses ; je regarde la lune au travers les branchettes ; je regarde l'ombre attentive... et, accompagnée de mots, je ne crains ni le silence, ni le chien, ni l'éternité...
"L'éternité aboie depuis le seuil<br />
Se tient droit<br />
Mon silence contre" On ne peut que se taire en recopiant ces lignes afin de les faire siennes
Oui Joëlle, cette voix d'éternité douteusement canine ne mérite que silence, un silence entre claquements dissuasifs de galoches de mépris depuis les sous-bois jusqu'à l'entrée du Domaine, haut silence impérieux d'être habité, dressé. Fragile ? Oui, comme tous les nôtres... Insoumis, résistant aussi. <br />
De mes pensées, nomades attenives, vers vous.