J'aime l'arbre dans l'embrasure de la grande porte cochère, il m'impressionne, et puis en voilà un autre qui griffe le ciel et m'en rappelle un, du lauragais dont j'ai gardé le souvenir, dans tout ce bleu que je ne saurais caser dans ma poche, encore que sa musique me bercerais certainement, comme celle de cet acacia robinier toujours présent...
Chœur de pierre, chœur de bois, chœur de joie, j'aime que tu aies mêlé le végétal à la pierre, comme l'ont fait ces hommes-là, le fût de l'arbre et des colonnes, les fougères et les bas-reliefs... Je connais cette abbaye, même si ce n'est pas Beauport, elle lui ressemble, tu l'as visitée, en tout cas, au déclin de l'été, dans un presque automne qui ouvre délicieusement à l'ombre, aux ombres... Et donc à l'infini. Merci de cette rêverie d'ombre et de lumière.