Ce serait plutôt à mon nounours de l'écrire... Bises hénaurmes, mon Bruno. <br />
A
Alain Nouvel
18/10/2018 12:27
Dieu, qu'elle est érotique "la Cacia" dont tu parles, et qu'il est joyeux cet aller vers l'automne. Mon octobre à moi ressemble au tien. Tu as raison, le feu, c'est les cigales de l'hiver. Sauf qu'il faut l'avoir stocké, avant, comme savent le faire ... Les fourmis. Et je lis ton texte et vois ses images un beau matin gris où, dans la maison, la température appelle presque une petite flambée ... Faire chanter les cigales, beau projet de fourmis paresseuses, ma foi !
L'acacia à robe jaune, la vigne vierge en sang, les saules, le feu dans l'âtre comme ceux de l'automne...tu décris si bien là, Echou ma campagne, comme si tu y avais été. J'aurais presque regret de la vendre!
On appartient toujorus à nos paysages, cher Bruno. Même et surtout si on les quitte... Je t'embrasse.
C
Clément G. Second
02/10/2018 21:19
Magnifique, Joëlle ! Cette attention contemplative emporte loin... Tenez, je songe autour de la fin brisée de ces noms de mois...De septembre à décembre, craquants de feuilles, croquants de fruits, le temps crissant jusqu’à crisper sa courbe, et les couleurs, de somptueusement crâneuses, se prenant à craindre vers l’accru des froids. Brrrrrrrr ! Et branle en rond la planète jusqu’aux cligotées du printemps. Si si, il reviendra.