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Le blanc se tait, sur une toile de Stéphanie Pétillot

Le blanc se tait, sur une toile de Stéphanie Pétillot

 

parfois ma main écoute

je pose mes mains où rien ne bat

que des fissures

 

               ma voix de papier

a fait des cendres de nous

et pourtant

                                                   juste là

                                                   sans chaussures

                                                  pieds aussi nus que moi

je sais voler.

 

 

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N
Non, ta voix de papier n'a pas fait des cendres de nous ... Et oui, ton poème est ailé comme la feuille de papier à laquelle il fait écho... Touché par ces mots d'énigme et de mélancolie ... Dieu, comme nos cœurs sont gros, quand viennent les crues de l'automne ! Et que c'est bon de sentir les sanglots gonfler en nous comme l'eau vive d'un vin nouveau !
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J
Ah, le voilà donc, ce fameux rebond. Merci Alain !
C
Tout m'y touche, et dès le titre. Et je reçois tout de ce texte fort, beau, quoique échappant un peu à ma lecture "borgne". Mais accueillir même sans tout saisir, n'est-ce pas cela au fond, lire ?
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J
Merci précieux regard, pas borgne du tout.
C
Tout m'y touche, et dès le titre. Et je reçois tout de ce texte fort, beau, quoique échappant un peu à ma lecture "borgne". Mais accueillir même sans tout saisir, n'est-ce pas cela au fond, lire ?
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E
J’ai entendu une fissure battre une fois. Je sais d’où cela venait maintenant.
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J
Merci Eric.
H
C’est vrai, la vie veut que nous la quittions tout nu. Tu t'y prépares bien je trouve et ta sœur aussi. C’est beau des sœurs en art.
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J
ma Py, merci. Juste une petite précision : Stéphanie est ma nièce. Mais pas grave, et on a un côté un poil fusionnel, donc, eh bien, pas si mal vu.