Sinueux le cri lent bégaye
Sa part d’amour inachevé
Au soleil bas les mots s’empourprent
La mer, le fleuve-temps,
La voix de toutes les rivières
Le décalque de nos vies brèves
Rien ne se tait
Jamais vraiment
Car il n’est de vrai silence
Que dans l’assourdi.