Ce serait ça, les rêves ?
Quelque chose devenu possible, clair ou non, pour une simple question d’heure, de moment. Un siège surréaliste posé sur la noirceur des choses entre deux temps d’une musique d’absence et cette mémoire contraire que nous avons, notre mémoire de passant.
Un paysage peut se boire, un ciel s’avaler, une nuit se mordre, et se trouvera au-delà un matin, un autre, encore un. On n’en finira pas de cette horloge interne qui nous rend comptables étroits capables d’immensités quand même.
Parfois, les étoiles dentellières habitent l’ombre des collines, les bruits du vivant sabrent l’obscurité comme le silence. Il faudrait être saoul pour supporter certaine beauté des choses à certaines heures. On ne l’est pas encore assez.
Jamais.