Un bruit de page tournée
coupe le silence en deux
le vent plie le jardin
sur quel fil le poser après ?
Ici règne un calme zébré de moteurs.
Dans mes oreilles survivent
la voix des rivières
les hivers feutrés de neige
au-delà des vitres
flammes aux bruit d’amande
une voix grave
partie à jamais mais ce n’est pas triste
elle papillonne sur le mur
et avec douceur,
ressemble à son rire
quand toute chose ici
en cet instant
ressemble à la paix.