Tête de bois
Quand le passé fait sa tête de bois
et reste là
sans bouger
timidité de la lumière
elle entre à pas de louve
franchit la douve des années
les jours traînent
marelle et ronde des pas sans résonnance
mais présents
mais là et bien là
joli chant de poussière
vie fragile qui tient comme une toux
avec dans les veines
un silence d'enfant caché
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