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Salle des pas éperdus

Salle des pas éperdus

les lettres s’écrivent encore

sur la buée des vitres

veuillez agréer

l’expression de mon imparfaite indifférence

elle reste à quai

 

C’est l’heure de la traque

des impatiences

et leur ombre déceptive

celle des rendez-vous vous êtes cernés

après tout ce temps l’un sans l’autre

l’impatience

ça sonne comme une guérison

mais de quelle maladie

quelle faille

on fait comme si

comme do

comme sol

 

Dans la rue où divaguent mille continents

l’océan-ville

La foule et ses îles mouvantes

cartographient les bordures de trottoir.

 

Des cris, parfois.

Mais ils ne crèvent rien, surtout pas le silence.

 

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A
J'aime tant cette imparfaite indifférence, glissée dans les formules convenues, ces impatiences qui disent l'absence trop longue, ces rendez-vous en fin de traque, et ces vers qui dansent en même temps, pas inconstants, zigzagants, parcourant la foule paradoxale, sans venir à bout du silence...
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J
Merci Aline pour cette lecture pointue.
M
Quelle faille nous pousse en avant, quelle force nous aide dans le combat de la vie ?<br /> Pardon, je me suis tompée, tu étais passée sur Emprises de brises, merci encore
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J
Mais pas de merci, c'est un plaisir.
G
Un océan symbolique... ✨
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J
Celui dont on ne voit que rarement l'horizon...Merci d'être venu ici.