Tu viens de quitter l'hospice de Guise, laissant derrière toi un motard intransportable... Je ne redirai plus ici combien il est émouvant pour moi de poser mes pas dans les tiens. Ta jeunesse d'homme déjà mari et père aurait du se passer autrement. Inconnu...
Lire la suiteJe t'ai quitté à-bas de ton cheval, le coude abîmé. Tu es évacué vers un hôpital... Je sais l'avoir dit bien des fois, je n'ai pas connu le jeune homme que tu étais, mais il y a des passages, dans ce qui suit, où je te retrouve pleinement. Mes aînés,...
Lire la suiteJ'appartiens à un pays qui restera toujours dans mes veines, mes artères, mes muscles et mes os. Un endroit où la mer, comme toutes les mers du monde, ne se ressemble jamais. Où les saisons se donnent rendez-vous en une heure. J'appartiens à l'odeur si...
Lire la suiteJe t'ai laissé couché dans la paille, après un tour à l'estaminet. Suite, donc, de ton quotidien de soldat, en 1939, dans une campagne morne. Tu ne sais pas encore que les barbelés t'encercleront, peu de temps après, pour te voler l'enfance de tes deux...
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