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Un jour la bouche rendit un bruit de caillou. Les larmes avaient fui ailleurs, plus assez de force pour monter aux yeux. La main posée sur la poitrine ne recevait que du vide, rien ne battait. Sauf ces craquelures, les cendres mêlées à la terre, du sang...

Je m’endors lorsque toi tu veilles Drôle d’amour si loin venu Qui fait de toi mon inconnue Familier sourire d’écran Viens t’en mon rêve, mon abeille Si loin et de mon sang pourtant Pour jouer à cloche-merveille Avec le vent Comment le dire dans ta langue...

Si tu pouvais ne plus battre sur la vie douce chercher ailleurs Si sonne comme une presque fin de la gamme de la douleur Éparpille vite fais de moi un lambeau lapide je suis prête à te donner la pierre mais je sais ce ne serait plus drôle je sais Tu vas...

À la croisée des hanches, des mains posées comme des barques. Un temps d’épaule où s’imprime le sommeil Un regard bleu-gris et ce qu’il reçoit d’azur L’été de ton œil parle Mon corps écoute

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