Alain HOAREAU Le jour opéra Poème en cinq actes Éditions L’Harmattan Ce matin, j’ai relu. J’aime à lire de la poésie le matin : il est vrai que ces lectures matutinales sont bien souvent des relectures, voire des lectures constantes : certaines ne quittent...
Lire la suiteL’idée de cette lumière tenue de Toi m’était insupportable. Ces dix mille étoiles à mon front par ton seul vouloir m’écorchaient comme une brûlure. Je suis un ange qui sait la douleur. Je tomberai avec un sifflement de serpent, avalé par la nuit qui est...
Lire la suiteJ’étais dans la trentecinquaine, soit il y a vingt-cinq minutes. J’avais une fille, que j’ai toujours, ce dont je me félicite chaque matin. Troisième d’une fratrie composée de deux frères ainés. Ce qui l’a rendue résistante, guerrière, batailleuse, obstinée,...
Lire la suiteLorsqu’il nous est donné de lire de la poésie, qui s’invite ? Thématiquement s’entend. En vrac : le temps, la mer, la mort, les arbres, le ciel, les oiseaux. Sans oublier la pierre, les chemins creux, les morts, les vivants, le passé, l’enfance, l’humanité,...
Lire la suiteSchichi-go-san. Fête des enfants, où les filles de trois et sept ans, et les garçons de cinq, vont au temple en habits traditionnels. Fixé au 15 novembre. Lettre entrouverte à vous, mes petites-filles. Tissé bout-à bout, mon temps de vous est fait d’attente...
Lire la suiteQuelqu’un fait de constance et de respiration a passé dont les veines coulent comme des fleuves. Lui survit un battement d’étoiles ou peut-être rien. Possession, lente et malade signature. Rester, juste rester au milieu de soi le plus nu possible. Le...
Lire la suiteLa maison porte son cœur d’automne, alenti sous une pluie fine poudrant les fenêtres sans un bruit. Dehors un gris têtu arase le jardin de son absence de roux, de lumière, de nuance. Ne brillent plus qu’un reste de vert mouillé, un arbre malheureux, les...
Lire la suiteTendre vers tant de légèreté Qu'on pourrait provoquer D'un battement de cils Sa propre assomption. Soulève de tes épaules le plomb du monde Démets-toi du poids de la terre Vole, petit Atlas.
Lire la suiteRegardez la ville : il y a foule, et personne. Les marcheurs cadencent leur présence lacunaire, il semble que le trottoir roule sous leurs pieds. La houle de chaussures avance, vers quelle dévoration ? Le ciel témoin saisit l’errance ; il relève du couvercle...
Lire la suite