Quelqu’un fait de constance et de respiration a passé dont les veines coulent comme des fleuves. Lui survit un battement d’étoiles ou peut-être rien. Possession, lente et malade signature. Rester, juste rester au milieu de soi le plus nu possible. Le...
Lire la suiteLa maison porte son cœur d’automne, alenti sous une pluie fine poudrant les fenêtres sans un bruit. Dehors un gris têtu arase le jardin de son absence de roux, de lumière, de nuance. Ne brillent plus qu’un reste de vert mouillé, un arbre malheureux, les...
Lire la suiteTendre vers tant de légèreté Qu'on pourrait provoquer D'un battement de cils Sa propre assomption. Soulève de tes épaules le plomb du monde Démets-toi du poids de la terre Vole, petit Atlas.
Lire la suiteRegardez la ville : il y a foule, et personne. Les marcheurs cadencent leur présence lacunaire, il semble que le trottoir roule sous leurs pieds. La houle de chaussures avance, vers quelle dévoration ? Le ciel témoin saisit l’errance ; il relève du couvercle...
Lire la suiteAimer le monde au bouclé du bruit des fontaines, lever des cercles d'or qui dévorent l'espace jusqu'au bord. Tu le fais avec la lumière qui géométrise ta paume ; cette main de délicatesse où les tirets s'impriment, intrigants dans leur fixité. Le silence...
Lire la suiteDans les nuits près de toi je veux traquer l'aurore Nous deux les yeux ouverts au nord de son plain-chant Le sommeil est trop loin pour écraser le corps Les ruisseaux sont la plaie le gouffre et l’océan Je te retrouverai où que soit ton empreinte Je ne...
Lire la suiteSes bras contiennent l’espace et ses possibles. La danse est un envol, et porte valeur d’oubli. Je me souviens de l’odeur de bois du parquet tremblant comme une eau, assourdi de coups lorsqu’après le travail nos pieds chaussaient les pointes et souriaient...
Lire la suiteSurvivre de boue n’est pas le fait de tous. Il y a à prendre, et beaucoup, dans l’encre et les paroles, l’obstination à soigner la béquille orgueil pour ne pas claudiquer. Panser, boucher, replâtrer, recoudre, les jours où la ballerine en soi danse trop...
Lire la suite- Je suis là ! - J'envoie - Fais passer ! - Je commence par... - L'enfance, les douleurs, les souvenirs qui blessent... - A l'eau ! - Non, je pars avec. Si je les laisse ici, je ne serai plus moi. - Les cicatrices aussi ? - Oui. - Je suis là. Envoie !...
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