Couvercle-ciel Sous les flaques Gravée aux semelles L’attente Fait parler tout le corps À l’envers. Le chant des toits traversés de murmures Ta main sûre Paume refuge L’eau de ton regard-source Tu me faisais Douceur d’attache Une cour intérieure Chaque...
Lire la suiteJ’avance sans savoir, comme on vogue. Il bruine doux sur ma vacuité, et j’imagine qu’il pourrait suffire d’élever une main pour que le monde fasse silence, sans même un murmure de rivière, une brise feuillue, un pépiement. Mais il resterait les vivants,...
Lire la suiteÉlever la main pour que l'univers se taise. Soudain, le plus rien des mots accoisés. Juste leurs courbes sur du blanc, la valse d'encre sur un livre. Quelque part, des voix. Sur l'écran, des voix. En soi, des voix. Couper le choeur sifflant de ces ombres...
Lire la suiteUn jour la bouche rendit un bruit de caillou. Les larmes avaient fui ailleurs, plus assez de force pour monter aux yeux. La main posée sur la poitrine ne recevait que du vide, rien ne battait. Sauf ces craquelures, les cendres mêlées à la terre, du sang...
Lire la suiteJe m’endors lorsque toi tu veilles Drôle d’amour si loin venu Qui fait de toi mon inconnue Familier sourire d’écran Viens t’en mon rêve, mon abeille Si loin et de mon sang pourtant Pour jouer à cloche-merveille Avec le vent Comment le dire dans ta langue...
Lire la suiteSi tu pouvais ne plus battre sur la vie douce chercher ailleurs Si sonne comme une presque fin de la gamme de la douleur Éparpille vite fais de moi un lambeau lapide je suis prête à te donner la pierre mais je sais ce ne serait plus drôle je sais Tu vas...
Lire la suiteSinueux le cri lent bégaye Sa part d’amour inachevé Au soleil bas les mots s’empourprent La mer, le fleuve-temps, La voix de toutes les rivières Le décalque de nos vies brèves Rien ne se tait Jamais vraiment Car il n’est de vrai silence Que dans l’as...
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