Top articles
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Lichette
Dis, si j'étais une tartine Est-ce que tu me mangerais ? Couverte d'une couche fine De beurre au bel éclat doré Ou bien ruisselante de miel Comme font l'arbre et le soleil Quand la lumière à plein ruisselle En plein été, l'envolée belle Ou bien brune...
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Petites chroniques des grandes hontes -19-
Situation : années quatre-vingt, tout début. Je suis la mère comblée d’un second petit garçon, âgé de trois ans et quelques, quand son aîné atteint ses neuf en force et en douceur. Comme je l’ai dit ailleurs, les deux ne sont pas nés de la même union....
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La papillonne
Le sommeil, château imprenable, coquette qui se refuse. Les pensées traversières D’un mur l’autre habitent là un moment, et volent sans brise Vers l’envers de tout. La petite fille blonde azurée d’un sourire, croisée un instant dans une ville au sud et...
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Passé les vagues
Posé dans l’oblique du soir, il y a cet or presque rouge qui pointille les hauteurs, toits ou falaises. Un silence, celui qu’on reconnaît à la netteté des choses, au froid des contours. La mer a monté, les bateaux oscillent sur une absence, celle du vent....
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Petite chronique des grandes hontes-27- Coquille !
Après un certain temps écoulé non pas sans honte, (ma vie de distraite en génère à foison) mais sans honte notable, il advint donc pas plus tard qu’aujourd’hui… un message. Et tout a basculé. Préambule : je choisis mes amis FB avec prudence, voire subrepticité...
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Elles rugissent, et nous tremblons
Le vent en nous, le vent dehors. Il y a une fausse paix entre deux vagues, un faux silence dans le vacarme. Le tourbillon bat les cordages, le bateau plein d’âmes terrées... Il y a des choses qui tombent, les machines cognent, battent les tempes, et l’eau...
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1ère, et 4 ème... de couverture
Après avoir menacé d'enlever le bas, le livre vous montre son derrière, pardon, sa 4ème de couverture... Sortie le 15 juin. Bien à vous.
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De l'extensibilité problématique du rapport à la réalité, chez les distraits.
Le propre des distraits est l'extensibilité problématique du rapport à la réalité. En clair, -je l'ai écrit ailleurs, mais persiste et signe-le distrait n'est pas là. Enfin pas toujours. Les actes les plus banals sont souvent accomplis à une distance...
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La bête en moi
Ce n'est pas moi, c'est la bête en moi qui pleure. Celle que je n'aime pas, cette inconnue qui fait tout à l'envers, farouche petite ennemie qui ricane dans un miroir perpétuel. Poubelle de l'âme, vide-poches de l'âme, rempli de pensées noircies comme...
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Les jours différents-3-
Cette partie peut s'appeler "la guerre est déclarée". C'est ainsi qu'elle commence. Emotion rétrospective ? Distraction ? -Rien d'étonnant, tu faisais partie des artistes lunaires, toujours cherchant ta pipe, ta casquette, tes gants...- mais à la date...
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Reste avec moi
C'est comme un frisson doux qui passe Une lumière un peu plus bleue L'espace Tout près des yeux C'est une ride à la rivière Un chant d'oiseau filé sur l'eau Hier Comme un écho C'est le jour qui s'attarde en douce Un temps qui s'étend comme un drap La...
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Inventaire
Ici les barques, là les bouées. Ici les gilets, là les rames. Ici ce qui va nous sauver, à moins qu’au cœur de nous se trame l’idée de tout abandonner… Ici les bouées, là les barques, les rames pour nous emporter, Mais où ? Vers quel drame ? Vers quelle...
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Petite chronique des grandes hontes 6, et récente, vous pouvez pas savoir
Alors voilà. Il ne faut jamais faire confiance en aveugle à la technologie. D'ailleurs, j'en profite pour clamer ici avec vigueur que je hais la technologie, et encore plus fort le besoin qu'on en a. Il se trouve que je connus sur un espace dévolu à l'écriture...
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Desidero
Certaines souffrances sont telles qu'on a l'impression de les vivre depuis un ailleurs qui existe à peine. En différé. Drôle de blessure. Lésion étrangère, en somme. Certaines colères nous emportent si loin qu'on ne se ressemble plus. L'océan qui submerge...
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SSSSSSSSSSSSSSSS
Draps froissés sur une absence si sensible. Sans la soie de son souffle, sans la si douce sensation de sa salive sous la mienne, salée salie, sans celle de sa voix suave susurrant cent murmures, que faire de cette vie sans son, de ce silence et de ses...
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Pointe de la Torche
Les vagues s’accumulent, se pressent comme une foule, se piétinent, s’assomment, et viennent mourir en fruits éclatés sur un bord dont le sable gronde. La mer pressée de couleurs inconnues combat et hurle un chant déchiré de sanglots qui dévastent l’écume...
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Détonnant voyageur
Je suis énorme de tout ce qui me manque dans cette vie d’où seules les routes ne sont pas absentes. Chaque seconde me dépouille de ce qui reste Le peu qui reste Le rien qui reste Je suis un presqu’humain qui avance nu, plus que mon sang et mes tripes...
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Ce nom
Il y aurait un lac délivré des cris les chants ne l’atteignent jamais dont la profondeur est vertige un lac froid sous la peau des hommes une tourbe où les pas s’impriment un lac dont la surface attire les reflets l’oiseau traqué la feuille endormie d’automne...
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Nommez vous
Désorientable À merci La ligne de suite est sans fin Elle trace Quelle émergence au coeur de nuit, quelle fraction, je ne sais pas. J'en compte un si grand nombre Alors que je n'ai pas encore vieilli. La route me dévore, elle ne m'attend plus. Le temps...
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Regarder la ville
Regardez la ville : il y a foule, et personne. Les marcheurs cadencent leur présence lacunaire, il semble que le trottoir roule sous leurs pieds. La houle de chaussures avance, vers quelle dévoration ? Le ciel témoin saisit l’errance ; il relève du couvercle...
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Heure blanche, sourire noir
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Sud
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Silence contre
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Poésie barbelée - Sans rime mais non sans raison
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Danseuse rouge
Ses bras contiennent l’espace et ses possibles. La danse est un envol, et porte valeur d’oubli. Je me souviens de l’odeur de bois du parquet tremblant comme une eau, assourdi de coups lorsqu’après le travail nos pieds chaussaient les pointes et souriaient...