Petit rappel pour les non-initiés : quand je parle de grande honte Ivrienne, cela signifie que les événements se sont déroulés à Ivry-sur-Seine, au sein de l’hôpital où j’ai sévi durant deux décennies et des broquilles. En étant logée sur place, détail...
Lire la suiteJe suis énorme de tout ce qui me manque dans cette vie d’où seules les routes ne sont pas absentes. Chaque seconde me dépouille de ce qui reste Le peu qui reste Le rien qui reste Je suis un presqu’humain qui avance nu, plus que mon sang et mes tripes...
Lire la suiteC’était un jour de forêt calme Juste le vent tiède ; vous deux Petite et grande côte à côte Et voilà qu’un lien émeraude Est venu comme la vie même Offrir sa sourde vie de bête Juste trois secondes, en bouquet L’enfant riait : La grande racontait des...
Lire la suiteRêve par rêve Se taise enfin la terre sous le pied nu La brûlure du regard blessé de rayons durs L'orage écartelé Quand on voudrait l'épure L'ange hurleur posé sur les seuils endormis Les serpents de la peur aux charges des fusils Se taisent enfin les...
Lire la suiteLes mots de verre font des brisures Leur transparence donne à comprendre Ne rend pas laide ta maison Parfois ils tremblent dans ta bouche Mais sans la remplir de boue Jamais. « Je souffre encore » dit le jeune homme aux mots de verre. Mais quelque chose...
Lire la suiteV ienne la nuit et l’être qui tremble au milieu, s’il nous ressemble, doit lutter. Morbide volupté que le sommeil du monde, à ne pas y plonger, à relever du vertical, à piétiner les paupières closes avec un relief inquiétant. Vienne la nuit et je répète...
Lire la suitehttp://www.joelle-petillot-la-nuit-en-couleurs.com/2017/10/ce-nom.html Il y aurait un lac délivré des cris Les chants ne l'atteignent jamais Dont la profondeur est vertige Un lac froid sous la peau des hommes Une tourbe où les pas s'impriment Un lac dont...
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