Éclusiers que nous sommes toujours à régler les niveaux remplir les parenthèses faire jouer les rouages l’amour viendra pile à l’heure du plus tard quelquefois ligoter la lumière relève de la magie mais ça marche quand on regarde l’eau. Patience, mon...
Lire la suiteLa porte qu’on n’ouvre pas la porte veille tout verrou dehors et rien ne surgira de ces fantômes sans cris ni des gouffres où ils vivent.
Lire la suiteStation d’essence, sommeils amputés chaque voiture sa silhouette le chemin su par cœur au point qu’on ne le voit pas on roule on ne roule plus voitures morses, le long ruban point, trait, point le lent écoulement galop de chien après les ombres dans les...
Lire la suiteCe serait ça, les rêves ? Quelque chose devenu possible, clair ou non, pour une simple question d’heure, de moment. Un siège surréaliste posé sur la noirceur des choses entre deux temps d’une musique d’absence et cette mémoire contraire que nous avons,...
Lire la suiteLe chant des multitudes l’autre rive, brume un jour terrible on crèvera le brouillard tout peut attendre le pire de l’obscur la clarté folle le doux ronron petit chaos sur du vivant depuis la face cachée du vent le vaste rot des profondeurs tout remonte...
Lire la suiteL’idée de cette lumière tenue de Toi m’était insupportable. Ces dix mille étoiles à mon front par ton seul vouloir m’écorchaient comme une brûlure. Je suis un ange qui sait la douleur. Je tomberai avec un sifflement de serpent, avalé par la nuit qui est...
Lire la suiteQuelqu’un fait de constance et de respiration a passé dont les veines coulent comme des fleuves. Lui survit un battement d’étoiles ou peut-être rien. Possession, lente et malade signature. Rester, juste rester au milieu de soi le plus nu possible. Le...
Lire la suiteLa maison porte son cœur d’automne, alenti sous une pluie fine poudrant les fenêtres sans un bruit. Dehors un gris têtu arase le jardin de son absence de roux, de lumière, de nuance. Ne brillent plus qu’un reste de vert mouillé, un arbre malheureux, les...
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