Plus de désert que d’océan
plus de boue que de rivière
plus de chaos que d’harmonie
plus de chagrin que de sourire
plus d’agitation que de paix
plus de bruit que de musique
plus d’ombre que de clarté
plus de froid que de douceur
plus d’épines que de pétales
plus de ravageurs que de tendres
plus de torsion que de droiture
plus de rocailles que d’îles vertes
plus de cris que de chanson douce
plus de coups que d’effleurements
plus de voile que de chevelure
plus de barbelés que d’abeilles
plus de liens que de bracelets
moins de baisers et d’échancrure
J’attends que la barbarie perde
c’est long
comme une éternité.