Catégories
Newsletter
Liens
L’automne avance à pas de géant, rouille les contours, le soleil pointe après une longue période de gadouille ; dans mon jardin, un trille ou deux fait ressembler Octobre à Mai, au moins à l’oreille. Gazouillis, mousse, volute, sonate, colchiques. Pourquoi...
Il y a peu, j’ai eu un souci de télécommande. Ma pudeur est grande, aussi ai-je attendu pour en parler que le temps lave un peu ma blessure. Ce jour là, j’étais face à l’écran, appuyant sur un numéro de chaîne pour connaître l’état du monde, habituée...
J’étais dans la trentecinquaine, soit il y a vingt-cinq minutes. J’avais une fille, que j’ai toujours, ce dont je me félicite chaque matin. Troisième d’une fratrie composée de deux frères ainés. Ce qui l’a rendue résistante, guerrière, batailleuse, obstinée,...
C’est une histoire de capucins. Pas les lièvres : les moines. Introduction allitérative s’il en fut : ceci se passait en Sicile. Trois acolytes : mon blanc chevalier, notre meilleur ami et votre servante. D’Agrigente à Sélinonte, éblouissement. Mer bleu...
Il y a bien des années, je consacrai plusieurs mois de ma chienne de vie à l’apprentissage de la Langue des Signes. Autant dire propulsée dans un monde sis quelque part entre Orion et Alpha du Centaure, vers un point de la galaxie où personne ne vous...
Harpe et flûte, Guiness et The Pogues, ploum, ploum ♪♫♪♫ Parce que c’est vous, je vous la fais à la Garcia Marquez : bien des années plus tard, je devais me rappeler ce jour lointain où… …Je ne fis pas connaissance avec la glace, contrairement au Colonel...
Enfant, longtemps je me suis posée des questions, à défaut de me coucher de bonne heure. Était-ce lié à mon oreille interne ? Une distraction innée ? Une inaptitude ? Toujours est-il que certains mots me revenaient déformés avec facétie, comme si ma propre...
Petit rappel pour les non-initiés : quand je parle de grande honte Ivrienne, cela signifie que les événements se sont déroulés à Ivry-sur-Seine, au sein de l’hôpital où j’ai sévi durant deux décennies et des broquilles. En étant logée sur place, détail...
D’ordinaire, ces grandes hontes émergent d’une brume ancienne, une-ou-deux minuscules-décennies-plus-tôt, autant dire deux jours en temps-de-Joëlle, vu ma notion du rapport au temps plutôt… personnelle. (Cf Grande honte n°15, Rapport au temps, tantan...)...
En dépit de perspectives dénuées du moindre intérêt, je partis ce matin-là d’excellente humeur au travail. Il importe ici, comme souvent dans les hontes Ivriennes, de rappeler certaines configurations de lieux : j’occupais à l’hôpital un appartement sis...