Élever la main pour que l'univers se taise.
Soudain, le plus rien des mots accoisés. Juste leurs courbes sur du blanc, la valse d'encre sur un livre.
Quelque part, des voix. Sur l'écran, des voix. En soi, des voix.
Couper le choeur sifflant de ces ombres soudées par la peur et le besoin de faire savoir. Oui, oui, vous existez. Mais acceptez en la brièveté, oubliez moi.
Les pages tournées, seule musique. Le regard parle, l'absence sourit.
Je lis.