Survivre de boue n’est pas le fait de tous. Il y a à prendre, et beaucoup, dans l’encre et les paroles, l’obstination à soigner la béquille orgueil pour ne pas claudiquer.
Panser, boucher, replâtrer, recoudre, les jours où la ballerine en soi danse trop loin.
La laide affaire.
Le prix du vertical, quand la moindre banalité relève d’un combat ? Comment chanter si rien ne se presse contre la bouche, rien d’autre que des mots de chien ?
Cette force ignorée fût-ce au cœur de la nausée, comment la boire ?
Piétiner les ronces ? Accepter ? La magie tient aussi à l’absence de réponse.
Barrer l’insignifiance.
Ne reste plus qu’à porter haut ses dévastations.