A l’orée de mes doigts sources
mes mains creusées
les cheveux au parfum d’étoiles
le ventre au large
comme une voile
les pieds dans l’encre
les hanches paille
la bouche d’eau
au loin l’azur
le corps est un radeau mouvant
qui danse vague
bagarre et ploie
emphase et plume
la note aux aigus déchirés
des oiseaux-phrases
qui désordonnent
les mots dardant
un océan.